Consommation : la figue "violette de Solliès" désormais protégée
C'est un rituel à la fin des grandes vacances : la récolte des figues. Dans le Var, on trouve une appellation protégée, la "violette de Solliès".
La récolte est tardive mais elle promet d'être belle. Une exploitation compte environ 500 figuiers. Des arbres plantés il y a environ trente ans, à l'époque où la violette de Solliès n'était pas encore protégée. "C'était pour occuper l'espace à l'époque, sans savoir que les figues et les figuiers prendraient une ampleur conséquente dans le bassin", explique Mathieu Lion, producteur de figues. La vallée compte une centaine de producteurs.
De plus en plus chère
Les trois-quarts sont adhérents de la même coopérative, où les figues sont triées dans une trieuse-calibreuse, où les premières sélections se font. Des produits trop mûrs, mais qui pourront être transformés. Et en 2021, l'Appellation d'Origine Protégée sera étendue à des fruits transformés dans des confitures ou des restaurants, une première en France. De fait, la violette de Solliès devrait renforcer sa notoriété. Et ce qui est rare est cher : la figue de Solliès a grimpé de dix centimes au kilo, chaque année depuis trois ans. La figue n'a pas fini de se faire désirer.
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