Des produits plus légers mais plus chers : la ministre Olivia Grégoire saisit la répression des fraudes après l'enquête de FoodWatch sur la "shrinkflation"
Selon l'ONG, plusieurs produits de grande consommation ont vu leur format diminuer, mais leur prix gonfler.
"On ne joue pas avec le portefeuille des Français", estime Olivia Grégoire. La ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises et du Commerce, a annoncé, vendredi 2 septembre, avoir demandé à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) "de mener immédiatement une série de contrôles afin de constater s'il y a des pratiques commerciales trompeuses" après l'enquête de Foodwatch France qui pointe les méthodes de certaines marques dans les grandes surfaces.
L'ONG explique que certains produits de grande consommation font l'objet de "shrinkflation". Il s'agit d'une stratégie commerciale par laquelle, alors que la quantité de produit contenue dans un bien diminue, le prix du bien est stable ou augmente.
On ne joue pas avec le porte-feuille des Français.
— Olivia Gregoire (@oliviagregoire) September 2, 2022
J’ai demandé à la @dgccrf de mener immédiatement une série de contrôles afin de constater s’il y a des pratiques commerciales trompeuses. https://t.co/XoHHaIrj1L
Foodwatch pointe notamment six produits-phares des rayons des supermarchés dont les prix ont bondi, alors même que leur poids diminuait. L'ONG cite les cas du fromage Kiri, de la margarine Saint Hubert, du sucre Saint Louis, de l'eau Salvetat, d'un chocolat Lindt ou d'un sirop Tesseire.
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