Cet article date de plus de trois ans.

La loi de bioéthique, ouvrant le droit à la PMA pour toutes, a été promulguée

La loi, votée au Parlement le 29 juin, prévoit notamment un nouveau mode de filiation pour les enfants de couples lesbiens.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Outre l'élargissement de la PMA, la loi de bioéthique prévoit un nouveau mode de filiation pour les enfants de couples de femmes. (Photo d'illustration) (GETTY IMAGES)

La loi de bioéthique, dont la mesure la plus emblématique est l'ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, a été promulguée mardi 3 août au Journal officiel.

>> Projet de loi de bioéthique : ce que contient le texte adopté définitivement par l’Assemblée nationale

Le Conseil constitutionnel avait rejeté jeudi les recours déposés par des députés LR et UDI, après le vote définitif de la loi au Parlement le 29 juin.

Les dispositions contestées, qui portaient sur la recherche sur les embryons humains et les cellules souches embryonnaires, le don de gamètes et l'information des parents lors de la réalisation d'examens prénataux, "sont conformes à la Constitution", ont jugé les Sages.

Elargissement de la conservation des gamètes

Outre l'élargissement de la PMA, la loi de bioéthique prévoit un nouveau mode de filiation pour les enfants de couples lesbiens et permet aux enfants nés d'un don d'accéder, à leur majorité, à des "données non identifiantes" (âge, caractéristiques physiques, etc.) du donneur et, s'ils le souhaitent, à son identité.

Elle autorise également la conservation des gamètes (ovocytes et spermatozoïdes) pour mener à bien une grossesse future, jusqu'ici strictement conditionnée à des raisons médicales.

En matière de tests génétiques, elle autorise un médecin à informer le patient si le résultat dévoile autre chose que le but initial du test (par exemple, identifier une maladie). Côté recherche, elle facilite notamment les recherches sur les cellules souches embryonnaires.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.