: Vidéo Suivant l'exemple d'Angelina Jolie, cette Américaine s'est fait retirer seins et utérus après un test génétique... aux résultats erronés
Son parcours médical ressemble à celui d'Angelina Jolie, mais en version film d'horreur. Comme l'actrice qui avait révélé son ablation de seins à titre préventif, décidée après des tests génétiques, Elisha a vu sa mère mourir d'un cancer. Pour s'éviter les mêmes souffrances, elle a fait un choix irréversible. "Complément d'enquête" l'a rencontrée aux Etats-Unis, dans le New Hampshire.
Comme Angelina Jolie, cette Américaine a vu sa mère mourir d'un cancer. Comme elle, Elisha a effectué un test génétique. L'actrice hollywoodienne avait fait la une de la presse en 2013 pour son ablation des seins à titre préventif. "Je suis porteuse du mauvais gène BRCA1, qui augmente considérablement mon risque de développer un cancer du sein et des ovaires", déclarait-elle alors, à 39 ans. Un gène hérité de sa mère, morte à 56 ans d'un cancer du sein. Cette révélation a provoqué aux Etats-Unis une ruée sur les tests ADN en libre accès – ruée qui ne s'est pas démentie depuis.
Devant les résultats du test, le médecin d'Elisha lui annonce un très fort risque de développer un cancer du sein ou des ovaires. Il lui conseille une chirurgie préventive. Après réflexion, Elisha décide "de les laisser [l]'opérer pour éviter de vivre ce qu'a vécu [s]a mère : la chimio, la radiothérapie...".
Un second cauchemar après un autre test
Quelques semaines plus tard, Elisha passe sur le billard pour deux lourdes opérations. A 36 ans, elle n'a "plus d'utérus, plus d'ovaires, plus de seins, plus rien". Elle a publié la photo du résultat sur les réseaux sociaux. "J'ai été mutilée, massacrée", confie-t-elle à Tola Tarsissi, qui l'a rencontrée dans le New Hampshire pour "Complément d'enquête".
Malgré la souffrance, Elisha ne doute pas d'avoir pris la bonne décision. Jusqu'à ce qu'un autre médecin lui fasse vérifier ses résultats auprès du laboratoire. Un second cauchemar commence alors. Une personne du labo lui apprend qu'elle est "clairement négative". Mais il est trop tard. "On ne peut pas réparer. On ne peut pas me rendre mes organes", souffle-t-elle, "complètement dévastée".
Extrait de "Complément d'enquête. ADN pour tous : la foire aux tests", à voir le 15 novembre 2018.
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