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Cancer du sein : "Je me suis dit : ‘Super, mes enfants ne vont jamais me connaître.’", se souvient la blogueuse Emilie Daudin, aujourd’hui en rémission

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Vendredi 6 octobre, la blogueuse Emilie Daudin est l’invitée du 12/13 info. Elle revient sur son combat contre son cancer du sein triple négatif.
Cancer du sein : "Super, mes enfants ne vont jamais me connaître", se souvient la blogueuse Emilie Daudin, aujourd’hui en rémission Vendredi 6 octobre, la blogueuse Emilie Daudin est l’invitée du 12/13 info. Elle revient sur son combat contre son cancer du sein triple négatif. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Vendredi 6 octobre, la blogueuse Emilie Daudin est l’invitée du 12/13 info. Elle revient sur son combat contre son cancer du sein triple négatif.

La blogueuse Emilie Daudin (EmilieBrunette) vient de publier Dans mon sein pour raconter son cancer du sein. Alors qu’elle vient d'accoucher de son deuxième enfant, elle constate une boule au niveau de son sein droit, une déchirure musculaire pour le corps médical. "C’est la première chose qu’on m’a dite qui m’a rassurée. Je me suis dit : ‘Tu te fais des films. Tout va bien’. Sauf que ça a continué de grossir et quelques mois plus tard, j’ai eu des douleurs atroces qui duraient. Je suis retournée voir le cabinet de sages-femmes qui me suivait et j’ai eu le même diagnostic. […] Neuf mois après le premier diagnostic, tout s’effondre", raconte cette passionnée de mode dans le 12/13 info, vendredi 6 octobre.

"Ça va aller", une phrase qui agace

À cette époque, elle fait une échographie mammaire pour vérifier, puis une mammographie et une biopsie. "Une semaine plus tard, j’apprenais que j’avais six tumeurs dans le sein et que c’était un cancer du sein triple négatif", explique Emilie Daudin, qui n’avait aucun antécédent. Elle se souvient : "Je me suis dit : ‘Super, mes enfants ne vont jamais me connaître. […] Ça, ça a été terrible pour moi."

Après l’annonce de sa maladie à ses proches, la blogueuse entend régulièrement : "Ça va aller", une tournure de phrase qui l’agace. "Je disais à tout le monde : ‘Qu’est-ce que tu en sais ?’. C’est quand même la deuxième cause de mortalité en France." Trois ans après, la blogueuse est aujourd’hui en rémission et assure qu’il y a un "après" la maladie.

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