Sciences : le CNRS recrute 10 000 volontaires pour étudier le blob
Le blob, une créature visqueuse, mystérieuse et hors normes, a fait l'objet d'expériences dans plusieurs classes de France. Le CNRS demande désormais à 10 000 chercheurs amateurs de mener des expériences à la maison.
Le CNRS propose "une expérience participative". "10 000 volontaires vont être recrutés pour travailler de mars à mai 2022 sur le blob", annonce le journaliste Jean-Christophe Batteria, présent vendredi 22 octobre sur le plateau du 12/13. Qu'est-ce qu'un blob, au juste ? "C'est un être unicellulaire, (…) à l'intérieur de la cellule il y a un noyau avec un matériel génétique, puis entre le noyau et la paroi, il y a un cytoplasme qui lui permet de digérer ses proies", explique le journaliste. Le blob se réveille au contact de l'humidité ou de son aliment préféré, le flocon d'avoine.
Une cellule intelligente
"Là où c'est exceptionnel, c'est que ces cellules peuvent faire jusqu'à 10 cm de diamètre". Mais pas plus, rassure Jean-Christophe Batteria. "Le blob n'a pas de cerveau, mais il établit des parcours logiques, il peut sortir de labyrinthes, (…) il apprend et il ne reproduit jamais deux fois la même erreur", poursuit le journaliste. Les chercheurs du CNRS vont demander aux chercheurs amateurs de "travailler une heure par jour", notamment pour faire varier les conditions d'éclairage ou d'humidité, mesurer la taille du blob et le prendre en photo.
L'organisme espère, au passage, susciter des vocations.
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