Coffee shops : des gérants parisiens mis en examen pour vente de stupéfiants
Trois gérants de coffee shops parisiens ont été mis en examen, vendredi 29 juin, et leurs établissements fermés. Ils vendaient un dérivé de cannabis en profitant d'un flou juridique entre le droit français et le droit européen.
Deux coffee shops parisiens ont été fermés sur ordre de la justice et leurs gérants mis en examen, vendredi 29 juin, pour vente de stupéfiants. Il y a quelques jours, les clients faisaient encore la queue sur le trottoir pour se procurer leurs articles. Ces boutiques proposaient des huiles, des liquides pour cigarettes électroniques, des fleurs séchées ou encore des bonbons à base de chanvre.
La ministre de la Santé réclame plus de fermeté
Un dérivé du cannabis, le CBD, se trouvent dans ces produits. Cette molécule est autorisée par la législation européenne, tant qu'elle ne contient pas plus de 0,2% de THC, classé lui parmi les psychotropes. La ministre de la Santé réclame aujourd'hui plus de fermeté. Mais cela n'est pas si simple, car on trouve des magasins spécialisés comme ceux-là partout en France. Et les clients s'y bousculent, à la recherche de ces produits aux vertus relaxantes. Si ce commerce est en plein essor, la fermeture des deux coffee shops parisiens pourrait n'être qu'un début. Ces dernières semaines, les contrôles et les saisies se sont multipliés.
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