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Vidéo Quand Jean-Marie Le Guen se prononçait contre la légalisation du cannabis

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Cannabis : quand Le Guen ne voulait pas toucher à l’interdit du cannabis et privilégiait "la politique de santé".
Cannabis : quand Le Guen ne voulait pas toucher à l’interdit du cannabis et privilégiait "la politique de santé". Cannabis : quand Le Guen ne voulait pas toucher à l’interdit du cannabis et privilégiait "la politique de santé". (INA / FRANCETV INFO)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le socialiste a relancé le débat sur une éventuelle dépénalisation du cannabis, Pourtant en 2012, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement était "encore pour l'interdit".

En se prononçant lundi 11 avril contre la "prohibition", Jean-Marie Le Guen a relancé le débat sur une éventuelle légalisation du cannabis en France. "Le cannabis est une très mauvaise chose pour la santé publique, en particulier chez les jeunes. Mais la prohibition n'amène pas une diminution de la consommation", a-t-il déclaré, à titre personnel, à BFMTV. Une prise de position qui a suscité des accusations de démagogie à droite, au moment où le gouvernement, dans lequel il occupe le poste de secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, tente de renouer avec les jeunes. Elle a réveillé surtout de vieilles divisions à gauche.

Mais en octobre 2012, Jean-Marie Le Guen, alors député de Paris, tenait un tout autre discours et se prononçait "encore pour l'interdit" sur France 5. "Evidemment qu'il faut être encore aujourd'hui pour l'interdit, déclarait-il. Dans l'état actuel des choses, je n'imagine pas que nous puissions passer de la situation où nous sommes à la légalisation, notamment dans le cadre des conventions internationales, parce que nous sommes devant un phénomène français, particulièrement dangereux pour notre santé publique."

Médecin de formation, Jean-Marie Le Guen arguait déjà en juin que "le statut pénal ne doit pas être l'objet d'un débat idéologique entre des 'tout répressif' et d'autres qui seraient soit disant laxistes" alors que Cécile Duflot, ministre du Logement, plaidait pour la dépénalisation. "Ce qui nous importe ce n'est pas le statut pénal, c'est la politique de santé", justifiait-il au micro de France 2.

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