La police a saisi 680 kg de cocaïne au Havre, trois suspects placés en garde à vue
En France, les saisies de cocaïne restent à des niveaux très élevés en raison de l'abondance de la production sud-américaine. Quinze tonnes ont été saisies en 2018.
Les policiers en charge de la lutte contre les stupéfiants ont saisi 680 kg de cocaïne qui transitaient par le port du Havre (Seine-Maritime), a déclaré une source proche de l'enquête, dimanche 10 novembre, confirmant une information du Parisien.
Selon cette même source, les policiers français de l'Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) ont été mis sur la piste de cette livraison grâce à la coopération avec le Brésil, d'où provenait la drogue.
Avec le concours de leurs collègues de la police judiciaire (PJ) du Havre et du service régional de la PJ (SRPJ) de Rouen, les agents de la lutte antistupéfiants ont mis en place un dispositif de surveillance sur la zone portuaire où étaient stockés deux conteneurs suspects.
Le port du Havre, principale portée d'entrée
Après avoir repéré puis filé trois hommes venus récupérer une partie des produits stupéfiants, les agents ont décidé de procéder à leur interpellation, en milieu de semaine, dans un appartement du Havre où ils ont fait la découverte de 300 kg de cocaïne, d'une Kalachnikov, d'armes de poing et de munitions. Sur le port, les policiers ont découvert dans un deuxième conteneur, 380 kg supplémentaires de cocaïne. Les trois suspects ont été placés en garde à vue.
En France, les saisies de cocaïne restent à des niveaux très élevés en raison de l'abondance de la production sud-américaine. Selon les estimations, la production des trois principaux pays producteurs aurait doublé entre 2016 et 2018 pour atteindre environ 2 000 tonnes par an.
Le port du Havre est la principale porte d'entrée de la cocaïne dans l'Hexagone. Ainsi en 2017, 3,5 tonnes y avaient été saisies sur un total de 17,5 tonnes au niveau national. L'an passé, les forces de l'ordre ont mis la main sur 15 tonnes de "blanche".
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