"Gaz hilarant" : le Parlement interdit l'usage détourné du protoxyde d'azote en France
Les effets nocifs potentiels de ce gaz sont nombreux. La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives fait état de plusieurs dizaines de cas graves au cours des dernières années.
Le Parlement a adopté définitivement mardi 25 mai un texte visant à lutter contre l'usage détourné, en particulier chez les jeunes, du protoxyde d'azote, un gaz dit "hilarant" lourd de risques pour la santé. Une proposition de loi émanant du Sénat a été adoptée à l'unanimité en seconde lecture par la chambre haute, après un vote lui aussi unanime de l'Assemblée nationale, fin mars.
Le texte, "tendant à prévenir les usages dangereux du protoxyde d'azote", prévoit notamment de punir de 15 000 euros d'amende "le fait de provoquer un mineur à faire un usage détourné d'un produit de consommation courante pour en obtenir des effets psychoactifs". Les effets nocifs potentiels sont nombreux : vertiges ou perte de connaissance, mais aussi troubles respiratoires, cardiaques ou neurologiques. La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) fait état de plusieurs dizaines de cas graves au cours des dernières années en France.
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