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Mois sans tabac : 52 000 inscrits sur la plateforme une semaine avant le début de l'opération

Une semaine avant le lancement du Mois sans tabac, qui démarre le 1er novembre, 52 000 volontaires étaient inscrits sur le site de Santé publique France pour participer à l'opération. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une femme fume une cigarette à Thionville (Moselle), le 10 janvier 2019 (illustration).  (JULIO PELAEZ / MAXPPP)

A une semaine du lancement du Mois sans tabac, prévu le 1er novembre, 52 000 personnes étaient inscrites sur la plateforme pour participer à la sixième édition de l'opération, indique Santé publique France dans un communiqué mardi 26 octobre. En 2020, 125 000 personnes y avaient participé et l'opération a déjà rassemblé 900 000 volontaires depuis sa première édition en 2016.

L'aide d'un professionnel augmente les chances d'arrêter définitivement de 70%

Pendant 30 jours, ces participants pourront bénéficier d'un accompagnement personnalisé et avoir un entretien d'aide à l'arrêt du tabac en fonction de leurs attentes car "l'aide d'un professionnel de santé augmente de 70% les chances de réussir son sevrage", explique Santé publique France. Cette durée d'un mois est importante car, si elle est atteinte, "elle multiplie par cinq les chances d'arrêter de fumer définitivement", affirme Santé publique France. Au-delà, les symptômes de manque sont largement réduits. 

Selon l'organisme de santé, les effets de cette opération "désormais incontournable" "vont bien au-delà" du simple nombre d'inscrits. En effet, entre 2016 et 2019, "près de 1,8 million de tentatives d'arrêt attribuables au Mois sans tabac" ont été comptabilisées. Cela représente plus du double du nombre d'inscriptions en ligne. "Ces données attestent de l'existence d'un réel élan collectif pour arrêter de fumer tous ensemble pendant 30 jours", assure Santé publique France. L'organisme rappelle aussi qu'environ un million de personnes ont eu recours à des traitements pour arrêter de fumer en 2020, soit trois fois plus que trois ans auparavant. Ces traitements sont par ailleurs remboursés par l'Assurance maladie depuis 2019.

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