Santé : passer un mois sans tabac multiplie les chances de ne pas reprendre
Nous sommes, jeudi 3 novembre, au troisième jour du grand défi du mois sans tabac. Un cap qui n'est pas évident à passer quand on est fumeur. Depuis son lancement, plus d’un million de personnes y ont participé.
Cela fait presque l’unanimité chez les fumeurs, le plus difficile, c’est d’arrêter. “Depuis que j’ai repris, j’ai essayé deux-trois fois d'arrêter. J’ai arrêté une fois une semaine, puis j’ai repris”, confie une fumeuse. Ce jeudi 3 novembre marque le troisième jour du mois sans tabac. Ce mois incite les accros à la cigarette à ne pas fumer pendant 30 jours. Bénédicte Lefèvre était à un paquet par jour pendant 38 ans. Elle s’est arrêtée quand elle est devenue grand-mère. “Là, j’ai pris conscience qu’il fallait que j’arrête de fumer pour elle. Je ne voulais pas qu'un jour, elle me dise ‘Mamie, tu ne sens pas bon’”, explique-t-elle.
129 000 inscrits sur la plateforme du mois sans tabac
Selon les médecins, passer le cap d’un mois de sevrage est primordial et a des bénéfices indéniables pour la santé. “À partir du moment où on se rend compte qu’on peut faire un mois sans tabac et que ce n’est pas du tout difficile, même plutôt agréable parce qu’on respire mieux, on a envie de continuer”, selon la docteure Marion Adler, Tabacologue à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart (Hauts-de-Seine). À ce jour, 129 000 personnes se sont inscrites sur le site du mois sans tabac. Un fumeur a cinq fois plus de chance d'arrêter de fumer après un mois sans tabac.
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