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Mesures contre la violence à l'école : "Faire entrer un policier dans l'école" est "un aveu de faiblesse républicain", selon Geoffroy Didier

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Invité samedi sur franceinfo, le secrétaire général délégué des Républicains a réagi aux propositions du ministre de l'Intérieur pour endiguer la violence dans les établissements scolaires.

"Faire entrer un policier, un seul policier dans l'école, je pense que symboliquement c'est un aveu de faiblesse républicain", déclare Geoffroy Didier, le secrétaire général délégué des Républicains samedi 27 octobre sur franceinfo. Vendredi, Christophe Castaner, le ministre de l'Intérieur, a expliqué ne pas "exclure la présence physique" de forces de l'ordre dans les établissements scolaires pour lutter contre les violences.

L'annonce du ministre de l'Intérieur fait suite à plusieurs épisodes de violences dans des établissements scolaires, notamment le braquage par un lycéen d'une enseignante à Créteil et celui de deux autres au Havre par plusieurs élèves, au début du mois d'octobre.

Des collectivités locales déjà en action

"J'y suis personnellement défavorable parce que je crois que l'école est un sanctuaire de la République, déclare le vice-président de la région Île-de-France. Ce que démontre là Christophe Castaner, le nouveau ministre de l'Intérieur, c'est un gigantesque aveu de faiblesse". Geoffroy Didier souligne par ailleurs que "l'immense majorité des policiers font leur travail" et que la région francilienne finance la "sécurisation des lycées" via des grillages et des caméras.

Le secrétaire général délégué de LR continue de défendre son idée de cours de politesse : "Je crois que l'école a malheureusement souvent abandonné les basiques, les fondamentaux. C'est-à-dire l'éducation civique, le respect de l'autre, les cours de politesse que j'appelais de mes vœux et que je continue à appeler de mes vœux puisque la situation ne semble pas s'améliorer, dès l'école primaire."

"Lorsque certains parents démissionnent, c'est bien aussi que l'école prenne le relais", poursuit-il, car "tout se joue très vite, très tôt. (…) Si vous n'avez pas ce lien de respect qui est instruit dès l'école primaire et dès le collège, il ne faut pas s'étonner ensuite qu'on se retrouve avec des enfants de 16 ans qui se banalisent dans l'hyper violence."

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