Obésité infantile : "Le point fondamental c'est de rétablir la structure alimentaire, de manger avec ses enfants et pas devant les écrans", insiste un nutritionniste
Il ne faut pas faire "la morale" mais changer les habitudes, prône le médecin, animateur sur YouTube de l'émission santé grand public "Pour une meilleure santé".
Stop à la publicité pour la malbouffe. Une pétition a été lancée par des associations de parents d’élèves, de familles, de diabétiques. Elle se base sur une étude de l’UFC Que Choisir qui estime que 88% des produits qui sont promus sont dans les deux classes nutriscore les plus mauvaises. "Il faut se demander comment faire au quotidien pour accompagner les enfants à manger. Le point fondamental c'est de rétablir la structure alimentaire, de manger avec ses enfants et pas devant les écrans", a estimé mercredi 16 septembre sur franceinfo le Dr Boris Hansel, professeur, médecin endocrinologue et nutritionniste à l’hôpital Bichat, animateur sur YouTube de l'émission santé grand public de l'université Paris, "Pour une meilleure santé" (PuMS).
Les écrans poussent à manger
"Il ne faut pas faire la morale sur ce qu'il faut manger ou pas manger, parce que ce n'est pas en quelques minutes de consultation que l'on va changer les habitudes, avertir le Dr Hansel, mais c'est de faire prendre conscience de l'impact qu'a le fait de passer beaucoup de temps devant les écrans. Cela pousse à manger et à la sédentarité."
Faire de la publicité pour des produits alimentaires représente "un intérêt majeur" pour les industriels. "Comme manger c'est la vie, du point de vue des consommateurs ce n'est pas désagréable de regarder des publicités sur l'alimentation", a expliqué le Dr Boris Hansel. Économiquement parlant, "qui va financer le manque à gagner s'il n'y avait pas de publicités ? Donc, c'est un problème économique, de société, qui n'est pas simple à régler."
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