L'Assemblée vote la suppression progressive des tickets de caisse
Seront concernées les transactions en dessous de 10 euros à partir du 1er septembre 2020, de 20 euros au 1er janvier 2021, puis en dessous de 30 euros à l'horizon du 1er janvier 2022.
Fini les tickets de caisse qui traînent dans les poches ? L'Assemblée nationale a voté, vendredi 13 décembre, la fin de leur impression systématique, sauf demande expresse du client, d'ici au 1er janvier 2022. La disposition, introduite en commission et soutenue par le gouvernement, a été adoptée dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi anti-gaspillage, après de vifs débats sur les conséquences pour les commerçants.
A l'origine de la mesure, la députée LREM de l'Hérault Patricia Mirallès a rappelé qu'il ne s'agissait pas d'interdire complètement les tickets de caisse et les tickets de carte bancaire, mais de "promouvoir le caractère à la demande" de l'impression. Elle a souligné que son application, qui doit être définie par décret, devrait être progressive : seront concernées les transactions en dessous de 10 euros à partir du 1er septembre 2020, de 20 euros au 1er janvier 2021, puis en dessous de 30 euros à l'horizon du 1er janvier 2022.
Le LR Vincent Descoeur a dit sa crainte que le consommateur perde la possibilité de vérifier le montant de ses achats, mais aussi que les commerçants se retrouvent en difficulté. Il a été rejoint par Sophie Auconie (UDI-Agir), qui a appelé à leur laisser le "temps de la transition" pour s'équiper de caisses leur permettant de ne pas imprimer les tickets systématiquement.
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