Pollution : selon l'ANSES, la concentration en particules fines est trois fois plus élevée dans le métro qu'en extérieur
Mercredi 8 juin, l'ANSES publie des chiffres attestant que l'air du métro est plus pollué que l'air extérieur. L'agence a effectué des relevés dans six villes différentes.
Si prendre le métro permet de moins polluer, la qualité de l'air souterrain est mauvaise, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Elle a l'étudiée dans six villes : Paris, Lyon (Rhône), Marseille (Bouches-du-Rhône), Lille (Nord), Toulouse (Haute-Garonne) et Rennes (Ille-et-Vilaine) et a noté que la concentration en particules y est trois fois plus élevée qu'en extérieur. Les particules polluantes proviennent du frottement des matériels roulants avec les rails, ainsi que du freinage.
Des taux de particules qui ne varient pas depuis 2015
À Paris, la RATP travaille à réduire les émissions dans le métro. "On améliore, effectivement, les systèmes de freinage pour réduire les émissions à la source", indique Sophie Mazoué, responsable développement durable à la RATP. Elle souligne que des capteurs de particules ont également été installés. Cependant, les taux de particule n'ont pas varié depuis 2015, selon l'ANSES. "Nous avons mesuré beaucoup de particules très fines, qui sont des particules qui rentrent dans l'organisme, et qui s'attaquent à nos organes", assure Tony Renucci, directeur général de l'association "Respire".
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