: Vidéo Ces 3 éco-aventurières alertent sur la pollution du cycle de l’eau
Philomène, Solène et Anaëlle ont monté le Projet Azur. En kayak et à la nage, elles longent la Méditerranée afin de sensibiliser sur la pollution qui suit le cycle de l’eau. Brut les a rencontrées.
“Ça fait déjà un mois qu’on navigue de l’Italie à l’Espagne, de la pizza à la paëlla, toutes contaminées au plastique bien évidemment. Par exemple, 56 % des anchois de Méditerranée sont contaminés au plastique, ceux-là mêmes qu’on retrouve dans nos pizzas et ça, ça ne nous plaît pas parce que personne n'aime les pizzas au plastique.” Anaëlle Marot, Philomène le Lay et Solène Chevreuil sont trois aventurières qui ont créé ensemble le Projet Azur. Leur but : sensibiliser à la pollution du cycle de l’eau. “L’eau des montagnes descend par les torrents, les rivières, dans les fleuves, se jette dans la mer et retourne en montagne par évaporation. Et donc toute la pollution qui se retrouve dans ce cycle circule aussi, donc il ne faut pas croire qu’une pollution qui a lieu à un endroit ne se retrouvera pas ailleurs”, explique Solène Chevreuil.
“Il faut vraiment sensibiliser à plus grande échelle”
“En fait, en mer, on voit la finalité du cycle de l’eau, on voit à quel point les hydrocarbures, le plastique et énormément de pollution en Méditerranée vont s'évaporer et retourner dans le cycle de l’eau. Et tout est contaminé par nos actions à nous, les êtres humains”, détaille Philomène le Lay. “Là, on voit une plage qui a l’air saine et si on zoome, on commence à voir des petits morceaux. Tout ça, c’est du plastique qui se retrouve dans tout, à peu près. Il se retrouve dans la pluie, dans nos poissons, dans nos végétaux, dans notre peau, dans notre placenta et j’en passe.”
À travers leur démarche, elles souhaitent attirer l’attention du plus grand nombre sur ce problème. “Sensibiliser le particulier, c’est ce qu’on sait le mieux faire, mais je pense qu’il faut vraiment aller à échelle plus grande. Dans l’agriculture, on a la surconsommation d’eau pour donner à manger à notre bétail, on a la surconsommation d’eau dans l’industrie du textile pour créer des T-shirts (...). Et on pollue aussi énormément nos lacs, nos rivières par l’industrie en général”, ajoute Philomène le Lay.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.