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Vidéo Malgré sa sclérose en plaque, il va gravir le Kilimandjaro

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À 33 ans, Julien va gravir le Kilimandjaro malgré sa sclérose en plaque à l'aide d'un exosquelette, un exploit jusqu'ici jamais réalisé. Brut l'a suivi lors de son entraînement.
VIDEO. Malgré sa sclérose en plaque, il va gravir le Kilimandjaro À 33 ans, Julien va gravir le Kilimandjaro malgré sa sclérose en plaque à l'aide d'un exosquelette, un exploit jusqu'ici jamais réalisé. Brut l'a suivi lors de son entraînement. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

À 33 ans, Julien va gravir le Kilimandjaro malgré sa sclérose en plaque à l'aide d'un exosquelette, un exploit jusqu'ici jamais réalisé. Brut l'a suivi lors de son entraînement.

Il s'appelle Julien Védani et il est atteint de la sclérose en plaque. Malgré sa maladie, il a un objectif un peu fou : monter le Kilimandjaro et ses 5800 mètres. Pour ce faire, il s'entraîne depuis deux ans dans les Alpes. Aussi, il va monter avec un exosquelette. "On va monter avec une barre parce que j'ai des gros problèmes d'équilibre à cause de la sclérose en plaque du coup je vais me tenir à la barre avec une personne devant, une personne derrière, comme une main courante au fur et à mesure de la montée", explique Julien.

8 à 10 heures de marche par jour

"C'est impressionnant, quand on voit les premiers 100 mètres et qu'il s'arrête, on se dit qu'il ne va jamais continuer. Il repart, il repart... et on arrive au bout au final", raconte Stéphane Loisel, le chef de projet KiliSep. En termes de dénivelé, la montée est particulièrement difficile musculairement. C'est donc à ce niveau-là que l'exosquelette lui apportera le soutien nécessaire sachant que Julien va devoir marcher huit à dix heures par jour.

La "rage de vivre"

Avec son projet Kili SEP 2021, Julien met en lumière la sclérose en plaque, une maladie auto-immune où le système immunitaire vient attaquer ton propre corps. Ici, ce sont les nerfs qui sont attaqués. "J'ai du mal à marcher , j'ai du mal à garder l'équilibre, j'ai du mal à digérer. Je prends aussi de l'ordre de 14 médicaments par jour juste pour vivre normalement", confie Julien. "Je pense que simplement la rage de vivre, l'urgence de vivre, c'est un truc que tout le monde devrait avoir en tête (…) c'est un message qui devrait vraiment être universel", conclut-il.

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