Les services d'urgence d'une cinquantaine d'hôpitaux sont "actuellement en tension", déclare Frédéric Valletoux

Le ministre délégué à la Santé démissionnaire, estime que les tensions de cet été "ne sont pas aussi fortes qu'au cours de celui de 2022".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Frédéric Valletoux, ministre démissionnaire délégué à la Santé, visite le CHU de Bordeaux, le 16 mai 2024. (STEPHANE DUPRAT / HANS LUCAS)

Temps d'attente interminables, mesures de régulation, voire fermetures pures et simples : comme chaque été, les services d'urgence sont en difficulté. "Une cinquantaine d'hôpitaux" français "sont actuellement en tension" par manque de personnel, a affirmé, mardi 20 août, à Ouest-France le ministre délégué à la Santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, sans préciser combien avaient dû fermer totalement ou partiellement. "C'est un peu mieux que l'été dernier et en tout cas les tensions ne sont pas aussi fortes qu'au cours de celui de 2022", a-t-il ajouté. La semaine dernière, le président du syndicat Samu urgences de France, Marc Noizet, estimait la situation "au moins égale, voire pire que celle de 2023".

Interrogé par le quotidien régional, Frédéric Valletoux a estimé qu'"il reste, c'est vrai, des situations délicates à réguler". Au CHU de Brest, par exemple, "le temps d'attente moyen, entre l'arrivée et la sortie des urgences (...), a pu monter à 9 heures" ces dernières semaines, mais se situe habituellement plutôt autour "de 6 ou 7 heures", a-t-il dit. Mais les autorités trouvent "des solutions au cas par cas" et les récentes mesures prises par l'exécutif, comme la revalorisation des gardes de nuit et week-end des personnels hospitaliers, "portent leurs fruits". "Il est plus facile de recruter (...) durant cet été", a assuré le ministre.

Les services d'accès aux soins – plateformes téléphoniques qui réunissent Samu et médecins de ville, pour trouver aux patients des rendez-vous sous 24 à 48 heures –"existent désormais dans 93% des territoires" et seront généralisés "d'ici fin septembre", a-t-il précisé. Suite à une loi votée en 2023 qui reste à mettre en œuvre, les cliniques vont bientôt "participer à la permanence des soins, weekends, soirs et jours fériés", aujourd'hui majoritairement assurée par l'hôpital public.

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