Cet article date de plus d'un an.

Santé : les assistants de régulation médicale en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Santé : les assistants de régulation médicale en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail
Santé : les assistants de régulation médicale en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail Santé : les assistants de régulation médicale en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - J.Chamoulaud, L.Vogel, A.Belderrain
France Télévisions
franceinfo
Les assistants de régulation médicale du SAMU, ceux qui vous répondent quand vous composez le 15, sont en grève. Ils dénoncent des conditions de travail compliquées et un manque de reconnaissance. Ils se sont rassemblés, jeudi 7 septembre, devant le ministère de la Santé.

Les assistants de régulation médicale (ARM) du SAMU sont en grève. En tout, 74 centres sur les 100 que compte la France sont touchés. Les ARM sont un maillon essentiel de la chaîne du SAMU. Ce sont eux qui décrochent et évaluent la situation avant de passer le relais à un médecin. Ils dénoncent un manque de moyens et de reconnaissance, et se sont rassemblé devant le ministère de la Santé, jeudi 7 septembre.

Un ultimatum fixé au 2 octobre

Concrètement, les ARM réclament une augmentation salariale, plus d'effectifs et une prime de reconnaissance de pénibilité de 120 euros nets par mois. Ce mouvement de colère a débuté le 3 juillet dernier, symboliquement à 15h15. Mais c'est la première fois qu'ils sont reçus par le ministère de la Santé. Une réunion qui a duré une heure, avec énormément de déception à la sortie. Après un été sous tension dans les urgences, la principale association de défense des ARM estime qu'il faudrait recruter au moins 1 000 personnes en plus, car le métier semble de moins en moins attractif. Face au manque d'avancées concrètes, les ARM ont fixé un ultimatum au ministère à compter du 2 octobre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.