Paris 2024 : les hôpitaux "seront prêts" avec "davantage de lits" dans certains services "sollicités", affirme le directeur général de l'AP-HP

Nicolas Revel précise que normalement, "30%" des lits sont fermés l'été, mais qu'il y aura cette année "davantage de lits dans une petite centaine de services".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Nicolas Revel, invité du 8h30 franceinfo du mardi 23 avril 2024 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Les hôpitaux de Paris de l'AP-HP "seront prêts" pour les Jeux olympiques cet été à Paris, avec "davantage d'ouverture de lits" dans certains services qui seront particulièrement "sollicités", affirme le directeur général de l'AP-HP, Nicolas Revel, sur franceinfo mardi 23 avril.

"Normalement, 30%" des lits sont fermés "au cœur de l'été", mais là, il y aura "l'ouverture de davantage de lits". "Une petite centaine de services" qui seront "incontestablement sollicités" ont été identifiés : samu, urgences, chirurgies, soins intensifs. "On prévoit d'ouvrir davantage de lits", pour ces services. En revanche, les maternités, les services de cancérologie ou de gériatrie, n'auront "pas de raison d'avoir une pression particulière".

Pas de risque de pénurie à la rentrée

Les soignants seront donc davantage mobilisés avec un "dispositif d'accompagnement parce que certains vont devoir renoncer à prendre tous leurs congés" cette année, explique Nicolas Revel, qui cite l'exemple des infirmières qui pourront toucher "une prime de 1 200 euros". Il assure que les "plannings sont faits" et "nous serons au rendez-vous de cet événement". Pour autant, pas de risque de pénurie de soignants à la rentrée en Île-de-France, selon lui, puisque "les plannings sont faits tout au long de l'année, et en septembre et en octobre, on veille à ce que les équipes soient complètes".

Il prend pour exemple les Jeux olympiques de Londres, en 2012, un événement comparable en ampleur, "c'était il y a plus de dix ans, mais c'est une grande capitale, et on voit qu'en réalité, il n'y a pas de pression supérieure vraiment forte sur le système de santé". "Reste qu'il faut être prêt au cas où cette pression s'exerce", tempère-t-il, et en cas d'attentat ou de mouvement de foule par exemple, "il peut y avoir des dispositifs ad hoc, qui permettent de réarmer en rappelant des professionnels, parce que c'est un événement exceptionnel".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.