: Vidéo "L'hôpital, c'est un joyau, il faut absolument le défendre" : le message du journaliste Patrick Chêne
Le journaliste Patrick Chêne a survécu à un cancer. Sa guérison, il la doit en partie à la bienveillance du personnel soignant de l’hôpital public. Et il tient à le remercier ouvertement...
Un personnel hospitalier “bienveillant“
Il y a un an, le journaliste Patrick Chêne a guéri d’un cancer en partie grâce au chirurgien urologue Michaël Peyromaure. Mais il est également très reconnaissant du personnel soignant en général. Malgré les conditions de travail difficiles, Patrick Chêne tient à souligner le dévouement du personnel soignant. "Ces gens-là ont conservé un amour de leur métier et une bienveillance extraordinaire pour le malade", estime-t-il.
Le chirurgien Michaël Peyromaure, lui, précise que "non seulement le métier n’est pas facile en lui-même mais il est compliqué, de plus en plus, parce qu’on a tout un tas de normes, de procédures qui sont imposées aux soignants et qui sont très souvent déconnectées de la réalité. C’est très problématique parce que ça démotive les gens."
De son côté, Patrick Chêne pointe néanmoins l’inégalité des accès aux soins. "Tout le monde a accès aux soins mais beaucoup moins facilement que moi. Et ça, ça a été une différence."
En revanche, selon lui, "quand il s’agit d’être soigné, tout le monde est à la même enseigne". Un point de vue que le docteur Peyromaure partage. "On a certains patients connus, la majorité ne le sont pas mais ils sont traités d’abord tous de la même manière et ça ne fait strictement aucune différence dans les soins", souligne-t-il.
Ne pas baisser les bras
Patrick Chêne et le chirurgien urologue Michaël Peyromaure ont un autre message à faire passer. Ils estiment qu’il faut continuer de soutenir l’hôpital français. Michaël Peyromaure rappelle d’ailleurs qu’il "reste quand même parmi les plus performants au sein des pays développés", avant de poursuivre : "c’est aussi aux patients, en nous renvoyant cette image positive, tous collectivement, les patients et nous, de redorer le blason de l’hôpital."
À cela, Patrick Chêne ajoute que nous avons "un joyau". "Un joyau" qu’il faut "défendre" pour ne pas que cela fasse "comme certains services publics". "Il faut bien le dire, ça va partir à vau-l’eau et ensuite on fera des constats qui sont dramatiques", conclut le journaliste.
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