Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a insisté jeudi sur l'importance ralentir la propagation du virus
A ce propos, le ministre a exprimé sur RTL son désaccord avec la préfecture des Deux-Sèvres qui a estimé que la fermeture des établissements scolaires n'aurait qu'un impact modéré sur la circulation de la grippe.
"On ne fait pas cela par hasard. Tout cela a été mûrement réfléchi avec les autorités compétentes" a martelé Luc Chatel.
"Non, je ne suis pas d'accord avec monsieur le directeur de cabinet des Deux-Sèvres, qui doit d'abord se rappeler qu'il y a un comité interministériel avec des ministres qui décident de procédures, de protocoles", a poursuivi le ministre.
Aux termes du dispositif arrêté durant l'été, il revient au préfet de décider la fermeture d'une classe ou d'un établissement scolaire à partir de "trois cas groupés" de contamination.
"Aujourd'hui encore, les spécialistes de la grippe, les autorités sanitaires, considèrent que fermer les écoles permet de protéger les enfants, et les professeurs également, et de retarder la propagation du virus. Donc il n'est pas question de revenir sur un protocole que nous avons mûrement réfléchi et qui a fait ses preuves", a déclaré M. Chatel.
"Nous savons que le virus attaque particulièrement les jeunes enfants", a-t-il ajouté.
"Dans le primaire, la vaccination va commencer à partir de la semaine prochaine", a annoncé M. Chatel.
543 classes et 353 établissements scolaires étaient fermés jeudi à cause de la grippe H1N1, selon un décompte du ministère de l'Education nationale établi jeudi 26 novembre à la mi-journée. 329 classes de primaire et 303 écoles étaient fermées jeudi, ainsi que 214 classes dans le second degré et 50 collèges et lycées.
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