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Le pic de propagation du choléra - 3.651 morts et 171.304 malades depuis octobre - n'a pas encore été atteint en Haïti

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a précisé le 11 janvier que de nombreux cas devraient encore être enregistrés dans les prochaines semaines.Mais, de "moins de personnes vont en mourir" en raison de la réponse apportée au fléau qui est nouveau dans le pays le plus pauvre des Amériques, a déclaré une porte-parole de l'OMS, Fadela Chaïb.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Une victime du choléra à Port-au-Prince, le 27 novembre 2010. (AFP - Hector Retamal)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a précisé le 11 janvier que de nombreux cas devraient encore être enregistrés dans les prochaines semaines.

Mais, de "moins de personnes vont en mourir" en raison de la réponse apportée au fléau qui est nouveau dans le pays le plus pauvre des Amériques, a déclaré une porte-parole de l'OMS, Fadela Chaïb.

La porte-parole a ainsi fait valoir que le taux de létalité avait considérablement diminué, atteignant désormais 2,2%, contre un pic de 9% au cours de l'automne dernier.

La maladie sera considérée comme maîtrisée quand le taux de létalité aura atteint moins de 1%, selon l'OMS qui a formé plus de 500 professionnels de la santé sur cette affection qui se transmet par des eaux usées.

Certaines zones rurales, difficiles d'accès, enregistrent encore plus de 100 nouveaux cas par jour, a expliqué Fadela Chaïb, estimant essentiel d'améliorer les systèmes de surveillance permettant de mieux connaître la situation en temps réel. "Des défis très importants restent en Haïti", a-t-elle insisté. "Nous devons améliorer les systèmes d'eau et d'assainissement, qui vont au-delà des questions de santé", a-t-elle ajouté, rappelant que 40% des Haïtiens n'avaient pas accès à des soins médicaux.

Le choléra, absent du pays, est réapparu en Haïti en octobre, se propageant rapidement parmi une population non informée sur la transmission de la maladie et déjà très vulnérable après le séisme dévastateur du 12 janvier qui a tué plus de 220.000 personnes et provoqué 1,5 million de sans-abris.

Décidée à faire la lumière, l'ONU a annoncé le 6 janvier avoir nommé quatre experts pour enquêter sur l'origine de l'épidémie.

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