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Le tarif des consultations médicales augmentera de 1,50 euro avant la fin de l'année

Il atteindra donc 26,50 euros minimum chez les généralistes et 31,50 euros chez les spécialistes.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une fois validées par le gouvernement, ces revalorisations entreront en vigueur "à l'expiration d'un délai de six mois" (photo d'illustration). (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

Une légère hausse. Les tarifs des consultations médicales vont augmenter de 1,50 euro avant la fin de l'année, pour atteindre 26,50 euros minimum chez les généralistes et 31,50 euros chez les spécialistes. Cette hausse sera prise en charge intégralement par l'assurance maladie. Le "règlement arbitral" a été présenté lundi 24 avril aux syndicats de médecins libéraux.

Deux mois après l'échec des négociations entre les médecins et l'Assurance-maladie, la haute fonctionnaire Annick Morel, désignée pour trouver un terrain d'entente entre les deux parties, a donc choisi de reprendre telle quelle l'augmentation générale proposée en début d'année par la Sécurité sociale, pour un coût de 600 millions d'euros en année pleine.

Une fois validées par le gouvernement, ces revalorisations entreront en vigueur "à l'expiration d'un délai de six mois", selon le "règlement arbitral" rédigé par Annick Morel. Le ministre de la Santé, François Braun, a fait savoir dans un communiqué qu'il "approuvera[it] dans les jours qui viennent" ce texte comportant "des avancées importantes pour l'amélioration de la santé des Français". La hausse de 5% à 6% des tarifs de base devrait ainsi intervenir fin octobre ou début novembre.

Des recrutements d'assistants médicaux prévus

En revanche, "aucune revalorisation subordonnée à un engagement territorial" n'a été retenue. Les syndicats s'étaient en effet arc-boutés contre ce deuxième niveau de prix (30 euros pour les généralistes) réservé aux praticiens acceptant certaines contreparties (prendre plus de patients, faire des gardes de nuit, exercer dans un désert médical, travailler le samedi matin...).

L'ancienne inspectrice des affaires sociales, Annick Morel, a par ailleurs repêché plusieurs mesures chères à l'exécutif. Pour "dégager du temps médical", l'aide financière au recrutement d'assistants médicaux sera ainsi "élargie et assouplie". Emmanuel Macron a fixé un objectif de 10 000 postes fin 2024, contre un peu plus de 4 300 à ce jour.

Contrairement aux hausses de tarifs, cette décision s'appliquera sans délai, tout comme la création d'une nouvelle consultation à 60 euros pour l'acceptation d'un malade chronique sans médecin traitant. Là aussi, le chef de l'Etat a promis que les 700 000 personnes dans cette situation se verraient "proposer un médecin traitant avant la fin de l'année".

Il n'y a pas non plus de délai pour la "réponse aux soins urgents et non programmés". L'arbitre a choisi de "pérenniser" les incitations destinées aux libéraux qui participent à la "régulation" téléphonique des Samu (100 euros de l'heure) et à recevoir des patients sous 48 heures (majoration de 15 euros). Ces deux points-clés font partie de la "mission flash" mise en œuvre François Braun à son arrivée au ministère à l'été 2022.

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