Les CHU de Toulouse et Lille arrivent en 1re et 2e position au classement des 50 meilleurs hôpitaux publics de métropole
Ce palmarès a été établi pour la 14e fois par Le Point du 16 juin qui les classés en fonction de la qualité de 63 spécialités médicales et chirurgicales.
Depuis plusieurs années, ces deux hôpitaux caracolent en tête de ce tableau d'honneur complété par une sélection des 50 meilleures cliniques privées prenant en compte 37 spécialités.
Suivent les CHU de Bordeaux, Pitié-Salpêtrière-Paris (en hausse), le CHU de Montpellier, les hôpitaux universitaires de Strasbourg, les CHU de Nantes, Nancy, Rennes, Rouen (en hausse), Tours, Nice, Grenoble, Caen (en hausse). L'hôpital Nord de Marseille (50e) ferme le classement.
Pour figurer au classement final, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles.
Côtés cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) remporte la palme, suivi par l'hôpital privé Jean Mermoz de Lyon et les Nouvelles Cliniques nantaises de Nantes. La version 2011 ajoute cinq classements (chirurgie esthétique, diabète, épilepsie, hypertension artérielle, leucémies) aux 58 classements thématiques de l'an dernier (attaques cérébrales/AVC, chirurgie de l'oeil, de l'obésité, des artères, urgences traumatologiques...).
L' hebdomadaire dénonce les retards français en matière d'épilepsie avec une "chirurgie, pourtant efficace" mais "sous-employée". "20% des malades sont victimes d'erreurs de diagnostic", lance le Pr Alexis Arzimanoglou du Comité national pour l'épilepsie. Patients diagnostiqués à tort épileptiques, ou prenant un médicament destiné à une autre forme d'épilepsie que celle dont ils souffrent : ces "erreurs sont malheureusement trop courantes", déplore le spécialiste pour qui l'insuffisance en moyens humains est "essentiellement" en cause.
Le Point a également enquêté à Londres au coeur du système de contrôle centralisé de la qualité des soins regroupant 800 inspecteurs qui peuvent surveiller seize critères de "performances" et de "résultats" (nutrition, gestion des médicaments, des plaintes, infections nosocomiales, mortalité...). En France il n'existe rien de tel, a constaté le magazine.
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