Les infirmiers et les kinés dans le collimateur de la Cour des comptes
Les Sages estiment qu'il y a des efforts à faire concernant les dépenses de soins des infirmiers et des kinés.
Les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes sont montrés du doigt par la Cour des comptes. Pour ces auxiliaires médicaux, la facture s'envole. Concernant les soins infirmiers, ils sont de 6,6% de plus par an depuis une quinzaine d'années. Pour les kinés, c'est 4,3% d'augmentation annuelle. "Si les dépenses à ce titre au niveau des infirmiers libéraux et des masseurs-kinésithérapeutes étaient de l'ordre de l'augmentation moyenne des dépenses de santé de ville, cela pourrait représenter une économie de 300 millions d'euros", souligne Didier Migaud, président de la Cour des comptes.
Des professionnels inégalement présents dans toute la France
Trop nombreux, mal répartis, la Cour des comptes pointe la hausse mal maîtrisée du nombre de ces praticiens. Alors que les masseurs-kinésithérapeutes sont très nombreux dans le Sud et en Bretagne, ils sont moins présents dans le Centre et le Nord. Les critiques passent mal pour les praticiens. Pour Julie Delmas, kinésithérapeute en région parisienne, si les actes sont en hausse, c'est aussi parce que l'hôpital se décharge de certains soins. Dans le rapport, la Cour des comptes pointe l'insuffisance des contrôles de la caisse d'assurance maladie pour limiter certaines dérives.
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