Grève des médecins : retour sur un "vendredi noir"

C'était un "vendredi noir" sur le périphérique parisien ce 13 novembre. En cause : le bras de fer qui se poursuit entre les blouses blanches et la ministre de la Santé. Les médecins dénoncent la loi santé de Marisol Touraine. "On a très peur que la médecine libérale meure et qu'il y ait une catastrophe sanitaire à la suite de ça", lance une médecin qui participe à l'opération escargot. Les médecins craignent une perte de leur liberté et la généralisation du tiers payant.

Les patients se tournent vers les urgences

Le mouvement a été suivi partout en France. Les cabinets des médecins ont fermé leur porte, dans les cliniques les opérations ont été déprogrammées. "Nous avons simplement maintenu les activités pour les patients qui sont hospitalisés", explique le Dr Éric Bruguière, radiologue à la clinique Pasteur à Toulouse (Haute-Garonne). A Lyon (Rhône), les urgences récupèrent des patients qui n'étaient pas toujours au courant du mouvement, à tel point que la fréquentation du service a doublé ce vendredi.