La pilule du lendemain désormais délivrée plus simplement dans les collèges et lycées
La condition de "détresse", jusqu'ici exigée par la loi pour obtenir une contraception d'urgence, a été supprimée, a annoncé, lundi, le ministère de la Santé.
Le ministère de la Santé a annoncé, lundi, que la condition de "détresse" jusqu'ici exigée par la loi pour obtenir une contraception d'urgence dans les collèges et lycées, avait été supprimée.
Le décret, paru samedi au journal Officiel, précise les nouvelles modalités de délivrance de la contraception d'urgence par les infirmiers scolaires aux élèves, mineures ou majeures, dans les établissements de second degré. Il s'agit d'une disposition qui était prévue dans la loi Santé.
Objectif : "réduire les délais d'accès"
Concrètement, les termes de "critères d'urgence et de détresse caractérisés" sont supprimés. Cela permettra de "réduire les délais d'accès" et de "faciliter le recours" à la pilule du lendemain, souligne la ministre de la Santé, Marisol Touraine.
Le décret précise également que l'infirmier ou l'infirmière doit "proposer à l'élève mineure, qui peut le refuser, de s'entretenir avec le titulaire de l'autorité parentale ou avec son représentant légal de la démarche d'aide et de conseil mise en œuvre".
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