Cet article date de plus de neuf ans.

Le principal syndicat de médecins souhaite une consultation à 30 euros minimum

Le gouvernement et l'assurance-maladie refusent toute discussion sur le sujet avant la tenue des élections professionnelles le 12 octobre et l'ouverture de négociations pour une nouvelle convention en 2016.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Dans un cabinet médical à Colmar (Haut-Rhin), en janvier 2015. (MAXPPP)

Le premier syndicat de médecins libéraux, la CSMF, souhaite que le tarif de la consultation soit relevé à 30 euros et augmente en fonction de la complexité de l'acte médical.

"Il y aurait un tarif de base minimum de 30 euros pour les médecins généralistes et spécialistes" qui varierait selon la complexité de l'exercice médical, a proposé mercredi 26 août lors d'une conférence de presse le président de la Confédération des syndicats médicaux français (généralistes et spécialistes), Jean-Paul Ortiz. Il n'a pas précisé comment seraient classifiés ces actes.

"Le tarif de 23 euros est déconnecté de la réalité"

"Le tarif de 23 euros est déconnecté de la réalité quotidienne du médecin généraliste. C'est l'une des raisons majeures de la crise profonde exprimée par les médecins et de la désaffection pour la médecine générale", estime le médecin. "Nous n'allons pas nous battre pour des augmentations de deux euros. Il faut valoriser le travail et l'expertise du médecin", poursuit Jean-Paul Ortiz, à moins de deux mois des élections professionnelles.

Le tarif de base d'une consultation est aujourd'hui fixé à 23 euros pour un généraliste et à 28 euros pour un spécialiste. Les syndicats de médecins réclament depuis des mois des revalorisations tarifaires, mais le gouvernement et l'assurance-maladie refusent toute discussion sur le sujet avant la tenue des élections professionnelles le 12 octobre et l'ouverture de négociations pour une nouvelle convention en 2016.

Fermement opposé au projet de loi santé, le syndicat a en outre appelé les sénateurs à un "sursaut démocratique" en amendant profondément le texte que ces derniers examineront à partir du 14 septembre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.