Bronchiolite : les pédiatres s'attendent à un pic de l'épidémie en fin de semaine
"Nous avons augmenté nos plages de consultation pour pouvoir faire face et prendre tout le monde", y compris parfois le dimanche, a précisé la présidente du Syndicat national des pédiatres français.
Le pic de l'épidémie de bronchiolite est attendu "vers la fin de la semaine", a affirmé le syndicat des pédiatres libéraux, lundi 28 novembre. Il appelle à un renforcement des gestes barrières pour contrer cette maladie généralement bénigne, mais qui peut s'avérer grave chez les nouveau-nés. Aération des locaux, lavage des mains, port du masque quand on s'approche d'un bébé, limitation de la fréquentation des lieux publics avec un tout-petit... "Il faut reprendre des mesures barrières, c'est indispensable pour protéger les bébés", a martelé Brigitte Virey, présidente du Syndicat national des pédiatres français (SNPF).
"Nous avons augmenté nos plages de consultation pour pouvoir faire face et prendre tout le monde", y compris parfois le dimanche, a également précisé cette responsable à l'AFP. La situation est d'autant plus préoccupante qu'elle "va durer" et pourrait se combiner avec d'autres épidémies, comme la grippe et la gastro-entérite, souligne la médecin.
Dans ce contexte, le SNPF n'a pas rejoint la grève appelée jeudi et vendredi par plusieurs organisations de médecins libéraux pour obtenir la hausse des tarifs de consultation. "Cette bronchiolite est sévère, elle touche les tout-petits : nous n'allons pas les laisser et dire aux parents : 'on fait grève, débrouillez-vous'. Ce n'est pas possible", a estimé Brigitte Virey. "Peut-être que certains s'afficheront comme grévistes tout en travaillant", a poursuivi la responsable, estimant que les pédiatres de ville subissent "un manque de reconnaissance intellectuelle et financière de ce qu'ils font".
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