Aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : jusqu’à 30 000 emplois menacés
Jusqu’à 30 000 emplois pourraient disparaître d’ici 2022 après l’impact dévastateur de la crise sanitaire sur l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Après l’annonce de 7 600 suppressions d’emplois chez Air France, ce sont les entreprises sous-traitantes qui sont en danger.
Avec deux terminaux fermés et des avions cloués au sol, toute l’économie du territoire de Roissy se retrouve presque à l’arrêt. La société qui produit les plateaux repas servis dans les avions, désormais fermée, emploie habituellement 900 salariés. La société de nettoyage, qui emploie un millier de salariés, a placé la moitié d'entre eux au chômage partiel depuis presque un an. Après les 7 600 suppressions de postes annoncées par Air France, ce sont près de 800 entreprises sous-traitantes qui s’inquiètent pour leur avenir.
Des reconversions professionnelles urgentes
À la maison des syndicats de l'aéroport, les réunions sont quotidiennes. “Il faut savoir qu’un emploi supprimé chez Air France ou ADP (aéroports de Paris) équivaut à entre quatre et cinq emplois chez la sous-traitance”, explique Tayeb Khouira, membre du bureau national SUD-Aérien. À l’horizon 2022, les responsables du territoire de Paris-CDG estiment que les répercussions sur l’emploi pourraient être de 20 à 25 000 pertes d'emplois sur la plateforme aéroportuaire. La reconversion professionnelle des employés est désormais une urgence.
Parmi nos sources
Le Monde. Nous avons recoupé ces informations pour notre propre enquête. Liste non exhaustive.
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