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Allocution d'Emmanuel Macron : "Les mesures annoncées pour soutenir l’économie française sont extrêmement insuffisantes", déplore Hervé Morin

Emmanuel Macron a annoncé une série d'aides pour soutenir les entreprises en souffrance et favoriser le chômage partiel.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Hervé Morin, président "Les Centristes" de la région Normandie, invité du "8h30 Fauvelle-Dély", mercredi 5 juin 2019.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Les mesures qui sont annoncées pour soutenir l’économie française sont pour l’instant extrêmement insuffisantes", a déploré jeudi 12 mars sur franceinfo Hervé Morin, patron du parti Les Centristes et président de la région Normandie, après les différentes annonces d'Emmanuel Macron.

Pour amortir le choc économique provoqué par la propagation du coronavirus, le chef de l'Etat a annoncé plusieurs mesures telles qu'un futur mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel, ou encore la prise en charge par l'Etat de l'indemnisation des salariés contraints à rester chez eux. Pour Hervé Morin, "il va falloir faire beaucoup plus fort que de différer le paiement de cotisations sociales ou fiscales ou [ces] mesures sur le temps partiel".

On va avoir un choc économique massif, on va vivre un tsunami économique extrêmement violent

Hervé Morin, patron du parti Les Centristes et président de la région Normandie

sur franceinfo

Hervé Morin réclame ainsi des "mesures extrêmement fortes pour permettre aux entreprises d’avoir une trésorerie qui leur permette de ne pas déposer le bilan".

Des prêts sur plusieurs années ?

"Il faut absolument des mesures de trésorerie, de fonds de roulement, il faudra probablement des exonérations de cotisations sociales, il faudra faire massivement des prêts, avec des différés de remboursement de plusieurs mois, plusieurs années pour que nos entreprises ne se retrouvent pas KO", a proposé Hervé Morin. 

Hervé Morin, ancien ministre de la Défense s'est dit ainsi favorable à une "action conjointe des régions et de l'Etat, pour que tous ensemble on limite la casse". "Je n’ai absolument aucune confiance dans les banques, en 2008 j’étais au gouvernement et si l’Etat n’était pas intervenu, on n’aurait jamais pu sauver nombre d’entreprises sauvées", a-t-il expliqué.

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