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Cas de Covid-19 en Ile-de-France : "Il est suffisamment tôt pour que nous réagissions", estime le directeur de l’ARS

La situation est "entre nos mains", a déclaré sur franceinfo Aurélien Rousseau, directeur de l’ARS d’Ile-de-France, alors que plusieurs cas de coronavirus ont été confirmés dans des écoles de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Aurélien Rousseau, directeur de l'Agence régionale de la santé, en mars 2020. (LUDOVIC MARIN / POOL)

"Il est suffisamment tôt pour que collectivement, nous réagissions. C’est entre nos mains", a déclaré lundi 13 juillet sur franceinfo Aurélien Rousseau, directeur de l’ARS d’Ile-de-France, alors que plusieurs cas de coronavirus ont été confirmés dans des écoles de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), ce qui a poussé la municipalité à annuler son feu d'artifice, prévu ce lundi soir. Plusieurs indicateurs semblent montrer que le virus circule plus fortement en France ces derniers jours.

"C'est une alerte"

"Nous voyons que certains chiffres commencent à remonter doucement. C'est une alerte. En Ile-de-France aujourd’hui, nous avons une trentaine de clusters actifs. Aucun d'entre eux n’est considéré comme critique. Il faut que chacun garde à l'esprit que c'est nous qui détenons les moyens de mettre un terme à cette épidémie en respectant les gestes barrières. Aujourd'hui, je pense que plutôt que de manier l'inquiétude ou a fortiori la culpabilisation, je pense que l’on peut compter sur la responsabilité des Français. Ils ont montré un sens des responsabilités extraordinaires pendant le confinement. Cela n'a pas été facile pour beaucoup. Je pense que les Français comprennent qu'on ne peut pas se relâcher trop vite", a ajouté Aurélien Rousseau.


"Notre risque majeur, ce sont les grands rassemblements dans lesquels des personnes sont contaminées massivement et où ce serait compliqué de remonter les chaînes de contamination. C'est pour ça qu'on appelle à cette très grande vigilance. Les services de l'État, les agences régionales de santé sont mobilisés. Elles restent mobilisées sept jours sur sept, mais si les Français, individuellement, ne font pas ce qu'ils ont fait pendant le confinement, c'est-à-dire respecter les gestes barrières, on ne parviendra pas à contenir définitivement cette épidémie. C'est beaucoup plus simple d'une certaine manière qu'il y a quelques mois, parce que nous avons accès aux masques, accès aux gels hydro-alcooliques."

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