Colmar : l’hôpital respire, une deuxième vague épidémique redoutée
Les équipes de France 2 sont revenues dans le Grand Est, à Colmar (Haut-Rhin), l’une des premières villes durement touchées par le coronavirus Covid-19. Les hôpitaux ne sont plus saturés, mais la crainte d’une deuxième vague est dans tous les esprits.
Ils ont tenu à accompagner comme il se doit son départ. Cela faisait 34 jours que l’une de leurs patientes était soignée dans le service de réanimation de l’hôpital de Colmar (Haut-Rhin), la première que les soignants peuvent accompagner jusqu’à la sortie. Comme un symbole de la situation qui s’apaise enfin. Dans un service qui a connu la saturation durant des semaines, désormais, quelques lits de réanimation réservés aux patients Covid sont libres.
Augmenter les capacités d’accueil pour les patients non contaminés
Mais la situation est fragile. Mercredi 15 avril, la cheffe de service espérait pouvoir réduire le nombre de ces lits Covid, comme le font les hôpitaux de Strasbourg (Bas-Rhin) ou Nancy (Meurthe-et-Moselle), mais c’était impossible, en raison de nouvelles admissions. Récupérer des espaces jusque-là dédiés au Covid au service des urgences, c’est désormais chose faite. Il faut une fois de plus tout réorganiser pour augmenter les capacités d’accueil des patients non contaminés, désormais plus nombreux. Mais là encore, les soignants alertent : les patients Covid sont toujours là. Désormais, malgré l’accalmie, les soignants de Colmar craignent un rebond de l’épidémie, surtout si le confinement n’était plus respecté.
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