Confinement : "C'est très éprouvant psychologiquement", estime la psychanalyste Claude Halmos
Cela fait à présent 12 jours que le gouvernement a établi le confinement. Une période déjà pesante pour certains, comme l'explique la psychanalyste Claude Halmos.
Avec la prolongation du confinement de deux semaines annoncée par Édouard Philippe le 27 mars, cette période devrait durer au moins quatre semaines. Il y a quelques jours, le conseil scientifique qui aiguille le gouvernement et le chef de l'État pendant la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, le Covid-19, estimait qu'il faudrait au moins six semaines pour ressentir les effets de cette mesure. Dans les maisons et les appartements, les conséquences de l'enfermement prolongé peuvent déjà se faire sentir, mais ce n'est que le début, estime la psychanalyste Claude Halmos.
"Il nous prive de trois choses essentielles"
"Ce confinement qui est absolument indispensable, il n'est pas seulement pénible à vivre, ça, on le sait. Il est aussi très éprouvant psychologiquement parce qu'il nous prive de trois choses essentielles : notre liberté d'aller et venir , notre espace de vie sociale, notre travail, qui est un extérieur à notre vie privée , et les possibilités que nous avons à certains moments d'être seuls. Et tout cela, sous fond d'un monde extérieur qui est devenu potentiellement dangereux", explique-t-il.
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