Confinement : la police inquiète du manque d'équipement sanitaire
Avec la loi sur l’état d’urgence sanitaire, l’exécutif a décidé de durcir les contrôles et les sanctions contre ceux qui enfreignent les règles du confinement. Avec quel degré de sévérité sont-elles appliquées ?
C’est désormais une habitude quand ils partent en patrouille. En plus de leur arme de service, la major Boulard et le brigadier Bento s’équipent d’un kit sanitaire, pour éviter d'être infectés au Covid-19. "On a un kit de gants, des lingettes désinfectantes et un stock de masques". Denrée rare, les masques sont essayés, mais laissés sous la veste pour être économisés. Les syndicats de police aimeraient que les agents les portent en permanence, mais le ministère de l’Intérieur refuse.
"On n’est pas forcément préparés"
Alors sur le terrain, pour se protéger, on s’en tient à une distance d’au moins un mètre. "Dès lors qu’on garde une distance d’au moins 1,5 mètre, j’espère qu’on évitera d’être contaminé", explique le brigadier Philippe Bento. "Cette thématique-là, du sanitaire, c’est une chose à laquelle on n’est pas forcément préparés, c’est sûr", ajoute la major Fabienne Bourlard.
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