Confinement : les mal-logés font part de leur quotidien morose
Rester confiné n’est pas évident pour de nombreuses familles. Un défi pire encore pour les mal-logés. Une mère de famille et ses deux enfants en bas âge vivent dans un logement insalubre de 30m2 à Nanterre (Hauts-de-Seine). France 3 a pu s’y rendre.
Une mère de famille vit avec ses deux filles dans un appartement de 30 m2. Deux pièces et une seule chambre où elles sont confinées depuis bientôt deux semaines, mercredi 1er avril. En plus d’être étroit, le logement est insalubre : taches de moisissures dues à l’humidité, cafards… De quoi rendre le confinement encore plus difficile. Vivre confiné dans un logement exigu en mauvais état, c’est le nouveau quotidien de nombreux Français. Ils sont plus de 2 millions à vivre dans des logements privés de confort, 34 000 dans des logements surpeuplés.
Les Hauts-de-France et le pourtour méditerranéen pas épargnés
Les régions les plus touchées par l'habitat indigne sont Paris et sa proche banlieue, les Hauts-de-France et le pourtour méditerranéen. Pour la Fondation Abbé-Pierre, le confinement exacerbe les inégalités sociales. La fondation espère une prise de conscience des pouvoirs publics et des mesures pour lutter contre le mal-logement dès la fin de la crise sanitaire.
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