"Cet hiver, je skie" : une pétition réclame l'ouverture complète des stations pour Noël
Le Premier minitre a indiqué jeudi que les stations de ski pourront être ouvertes pendant la période des vacances de Noël, mais pas les remontées ni les équipements collectifs.
Dans les Deux-Alpes, 70 élus et professionnels de la montagne lancent une pétition pour réclamer l'ouverture des stations de ski pour les vacances de Noël, rapporte France Bleu Isère. "Cet hiver, je skie", c'est le nom de cette pétition qui a récolté plus de 13 000 signatures dans l'après-midi du samedi 28 novembre.
Mardi lors de son allocution, le président de la République, Emmanuel Macron, affirmait qu'il était "impossible d'envisager une ouverture des stations de ski pour les fêtes" à cause de l'épidémie de Covid-19. De son côté, le Premier ministre, Jean Castex a précisé que les stations pourront être ouvertes à Noël mais pas les remontées mécaniques.
"Nous sommes prêts à ouvrir"
Parmi les signataires, des politiques comme le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, ou encore Jean-Pierre Barbier, président du département de l'Isère. Mais aussi des professionnels du secteur comme des hôteliers, des loueurs de ski, des restaurateurs, des bars, des moniteurs de ski, des agents des remontées mécaniques, ou encore des guides et accompagnateurs de moyenne et haute montagne. Tous ont co-signé cette lettre ouverte à destination du gouvernement. Selon les professionnels, les fêtes de fin d'année représentent 20% du chiffre d'affaires annuel des stations de ski.
"C'est une année 2021 qui sera catastrophique au niveau économique, sociale et humain. Nombreux seront ceux qui ne se relèveront pas !"
Elus et professionnels des la montagnecommuniqué
Ils dénoncent également un "manque d'écoute" de la part du gouvernement alors qu'ils ont travaillé depuis plusieurs mois pour une réouverture dans le respect des règles sanitaires. "Nous sommes prêts à ouvrir, nos domaines skiables sont travaillés chaque jour, les protocoles sanitaires sont vigoureusement et drastiquement organisés (plus de 100 000 euros en moyenne investis par station dont des centres de dépistage) et surtout on peut les adapter davantage et les rendre plus stricts s’il le faut", écrivent les professionnels de la montagne.
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