Confinement : l'incompréhension des habitants des Alpes-Maritimes
La colère règne dans les Alpes-Maritimes, où un confinement entrera en vigueur vendredi 19 mars au soir. Pour les habitants de la ville d'Antibes, qui étaient déjà confinés le week-end, c'est un nouveau coup dur.
L'annonce d'un confinement en semaine, qui entrera en vigueur vendredi 19 mars au soir, a refroidi les habitants d'Antibes (Alpes-Maritimes), qui avaient déjà été reconfinés le week-end. "On ne s'y attendait pas du tout. Au moins le week-end, que ça continue encore deux week-ends, mais là, c'est trop", fustige une femme au micro de France 2. Après trois week-ends de confinement, le taux d'incidence des Alpes-Maritimes est passé de 629 à 418 cas pour 100 000 habitants.
Un accueil mitigé à l'hôpital
Mais cela ne se traduit pas encore dans les services hospitaliers. Actuellement, 129 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés dans les services de réanimation du département. Pourtant, même à l'hôpital, ces nouvelles mesures ont reçu un accueil mitigé. "Le pic, pour nous, de l'incidence, c'était il y a quatre semaines. Depuis, on a vu une baisse régulière de l'incidence qui ne se traduit pas encore sur le plan de la pression hospitalière, mais dont on espère bien que ce sera le cas assez rapidement maintenant. Ce moment-là est peut-être un peu tardif par rapport à notre situation", explique le professeur Michel Carles, chef du service infectiologie du CHU de Nice.
De nombreux élus trouvent ces nouvelles restrictions difficiles à appliquer ; ils ont fait part de leur incompréhension, à l'image de Jean Léonetti, maire (LR) d'Antibes, qui critique "des méthodes anciennes (...) attentatoires aux libertés individuelles et à l'activité économique".
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