Confinement : le casse-tête des familles
Au lendemain des annonces d’Emmanuel Macron, les familles s’organisent alors que les enfants quitteront l’école, vendredi 2 avril pour au moins trois semaines. Reportage dans le Loiret.
À Orléans (Loiret), comme dans l’ensemble de la zone B, les vacances devaient débuter dans trois semaines. Mais suite aux annonces d’Emmanuel Macron mercredi 31 mars, les cours s’arrêteront dès vendredi soir dans les établissements scolaires de la ville. "Comme d’habitude, il y a mamie, il y a papa, moi, on va s’organiser comme on peut", relativise une mère de famille. "C’est le délai en fait qui est très court et il faut qu’on se retourne en deux ou trois jours, ce n’est pas facile", regrette une autre.
Les grands-parents en soutien
À 30 kilomètres d’Orléans, à Tavers (Loiret), Patrick et Sylviane Terlain vont héberger pendant trois semaines trois de leurs petits-enfants, pour rendre service à leurs enfants. "On a la place pour recevoir tout le monde sans problème", explique la grand-mère. Retraités, ils n’ont pas encore pu être vaccinés "du fait de leur âge", mais ont bien conscience des risques. "On est plus disponibles pour nos petits-enfants que pour notre santé", assure Sylviane. Leurs petits-enfants doivent arriver mardi 6 avril. Les déplacements pour garde d’enfants font désormais partie des motifs impérieux.
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