Cet article date de plus de quatre ans.

Confinement : "Plus on le respecte, moins il sera long", assure Olivier Véran

"Si le confinement n’est pas bien respecté", des mesures complémentaires pourront être mises en place, avertit le ministre de la Santé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors d'une conférence de presse sur l'épidémie de Covid-19, le 29 octobre 2020. (IAN LANGSDON / AFP)

Olivier Véran appelle les Français à respecter scrupuleusement les nouvelles mesures de lutte contre l'épidémie de Covid-19. Et pour cause, "plus on respecte le confinement, moins il sera long", a expliqué le ministre de la Santé, dans une interview au Journal du dimanche. "Plus on est attentif, plus on réduit ses contacts sociaux, moins le risque est grand de contaminer les autres et d'être soi-même contaminé", détaille-t-il. 

"Si le freinage est réussi" grâce à un confinement respecté, "le nombre de contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines une baisse des nouveaux cas graves", selon le ministre de la Santé. Par ailleurs, il précise que devraient tomber "dans deux ou trois jours les premiers éléments permettant d'évaluer l'impact des mesures de couvre-feu", mis en place mi-octobre, avant de laisser la place au nouveau confinement depuis vendredi.

Noël "ne sera pas une fête normale"

A l'inverse, "si le confinement n'est pas bien respecté, il faudra prendre des mesures complémentaires". Par ailleurs, Noël "ne sera pas une fête normale" cette année et "il est difficile d'envisager de grandes soirées" pour le réveillon du 31 décembre, a d'ores et déjà prévenu le ministre de la Santé. 

Notre but est que la pression épidémique retombe pour qu'on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver.

Olivier Véran, ministre de la Santé

à franceinfo

Interrogé sur d'éventuelles vagues successives, le ministre indique que l'objectif "est de casser la deuxième vague le plus tôt possible pour qu'elle ne fasse pas trop de victimes". Il faudra ensuite "maintenir un niveau de protection de la population suffisant pour éviter une troisième vague en attendant le vaccin". A ce propos, il se dit "modérément optimiste sur notre capacité à avoir un vaccin dans les prochains mois".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.