Coronavirus : les étudiants face à la montée de la pauvreté
Les épiceries solidaires sont de plus en plus sollicitées dans les universités, un signe de précarisation des étudiants.
C’est une scène de plus en plus fréquente sur les campus universitaires. Des files d’attente toujours plus longues d’étudiants pour récupérer des paniers repas et de l’aide alimentaire. En majorité boursier, tous sont privés du petit boulot qui complétait leurs revenus. À Grenoble (Isère), la liste des bénéficiaires de cette épicerie solidaire s’allonge. "Pendant le confinement, on a des étudiants qui sont restés dans leur famille du coup on en a un peu moins mais c’est rééquilibré par de nouveaux étudiants qui sont davantage dans le besoin", indique une responsable.
Food truck du Crous
Les étudiants peuvent acheter ces produits pour 10 % de leur valeur. Résultat, des courses complètes à un prix très avantageux. Autre alternative, ces food truck du Crous. Leurs horaires ont été étendus depuis la fermeture des restaurants universitaires. Ils proposent notamment des repas à un euro pour les boursiers. Avant la crise sanitaire, on estimait que plus de 500 000 étudiants vivaient en dessous du seuil de pauvreté.
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