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Covid-19 : un troisième confinement est à envisager, selon l’infectiologue Eric Caumes

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Covid-19 : un troisième confinement est à envisager, selon Eric Caumes, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris
Covid-19 : un troisième confinement est à envisager, selon Eric Caumes, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris Covid-19 : un troisième confinement est à envisager, selon Eric Caumes, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Eric Caumes était l’invité des  "4 Vérités" de France 2 mardi 19 janvier. L’infectiologue considère qu’un reconfinement pourrait être la seule solution pour contenir l’épidémie.


La France pourrait être à la veille d’un troisième confinement, d’après Eric Caumes, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). “A un certain stade, le confinement est la seule arme qui reste et j’ai bien peu que l’on soit arrivé à ce stade”, a déclaré le scientifique interrogé mardi 19 janvier sur France 2, dans les “4 vérités".

“Il est possible que l’on soit à la veille de ce qu’il se passe en Irlande et au Royaume-Uni. Je rappelle que l’Irlande, comme le royaume uni a laissé l’épidémie filer sans rien faire, a expliqué l’infectiologue. Nous laissons également trop filer l'épidémie et n'arrivons pas à la contenir correctement. Et cela n'a pas grand-chose à voir avec le variant anglais, qui représente 1% (des contaminations, NDLR) actuellement. On ne peut pas lui faire porter tous les maux".

Se focaliser sur les gestes barrières

Pour le scientifique, il faudrait davantage se concentrer sur les gestes barrières que sur les variants. "Le problème est le non-respect des mesures barrières et principalement le non-port du masque dans les lieux clos. Il  y a également le “tester, tracer, isoler”, dont on entend plus parler”, déplore le professeur. “Je veux bien qu’on se focalise sur le variant mais le meilleur moyen de lutter contre le variant, c’est de lutter contre l’épidémie”, a-t-il poursuivi.

Eric Caumes espère une “immunité vaccinale” dans “plusieurs mois”, peut-être “cet été”. ‘“Le vaccin est un petit miracle. Aucun d'entre nous n’aurait parié sur un vaccin à disposition un an et demi à peine après l’apparition du virus. C’est un succès extraordinaire”, a souligné le professeur. 

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