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Hommage à Samuel Paty à la rentrée : "Nous regrettons que les parents n'aient pas été invités", déclare la FCPE

Un hommage sera rendu à Samuel Paty dans les écoles lundi 2 novembre. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Une photo de Samuel Paty lors de la marche blanche en son honneur, mardi 20 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). (NICOLAS PORTNOI / HANS LUCAS / AFP)

"Nous pensons que ce moment solennel est nécessaire pour que les valeurs de la République fassent culture, fassent corps", a indiqué dimanche 1er novembre sur franceinfo Rodrigo Arenas, co-président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), alors qu'un hommage solennel sera rendu ce lundi lors de la rentrée des classes après les vacances de la Toussaint à Samuel Paty assassiné à Conflans Sainte-Honorine.

Il n'y a pas de notre part de volonté de faire de la polémique, il faut que cette minute de silence se passe au mieux

Rodrigo Arenas

à franceinfo

Cependant "nous regrettons que dans cette minute de silence les parents n'aient pas été invités, pour signifier que les parents sont aux côtés de la République", a-t-il poursuivi.

Des critiques sur le protocole sanitaire

La rentrée va se faire avec la mise en place d'un nouveau protocole sanitaire en raison de l'épidémie de Covid-19, "la situation angoisse et inquiète tous nos compatriotes, donc les parents et les élèves" et "les gestes barrière pour qu'ils puissent être appliqués notamment la distanciation physique, il faut massivement embaucher des enseignants comme l'a fait l'Italie, c'est la seule façon qu'on a de lutter efficacement la propagation du virus", a détaillé Rodrigo Arenas.

"Il faut faire appel à la liste complémentaire, tous ces enseignants qui sont en attente d'être embauchés et qui sont disponibles pour faire baisser les effectifs dans les classes et permettre la distanciation physique dans les établissements dès lors qu'on utilise les salles mises à disposition par les villes, les départements et les régions".

"Les parents d'élèves ne souhaitent pas revivre le cauchemar de l'école à la maison qu'ils ont vécu pendant le premier confinement. On ne peut pas demander aux parents de jouer le maître et la maîtresse", néanmoins "ce n'est pas parce que nous ne souhaitons faire l'école à la maison que nous ne sommes pas solidaires des enseignants qui voient leurs conditions de travail se dégrader", a argumenté Rodrigo Arenas.

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