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L'activité sexuelle des Français a quasiment retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire, malgré le reconfinement

La fréquence des relations sexuelles avait chuté lors du premier confinement, mais c'est beaucoup moins le cas lors du reconfinement de cet automne.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les Français ont retrouvé une activité sexuelle quasiment similaire à celle d'avant la crise sanitaire (illustration). (CHRISTOPHE GATEAU / DPA)

Le deuxième confinement a eu beaucoup moins d'impact sur notre vie sexuelle que le premier. C'est le constat d'une enquête de l'Ifop pour Gleeden, un site de rencontres extra conjugales. L'institut de sondage a décortiqué la vie sexuelle des Français, qui avait beaucoup souffert au printemps.

En effet, on retrouve cet automne des chiffres très proches de ceux observés avant la crise sanitaire : 70% des Français ont eu un rapport sexuel en novembre. Un chiffre en hausse par rapport au printemps (+14%). C'est en fait une proportion très similaire à celle observée avant le premier confinement : 74%.

La revanche des célibataires

Ce regain d'activité sexuelle concerne les personnes en couple confinées sous le même toit (+4% par rapport à avril, à 83%), mais surtout les célibataires, avec une hausse de 26 points par rapport à avril, à 39% (la proportion était tombée à 13% pendant le premier confinement). Privés de rencontres, de bars, de restaurants, beaucoup ont cette fois décidé de briser les interdits, contrairement au premier confinement. Fini la solitude, les célibataires font donc à nouveau l'amour, trois fois plus qu'en avril.

Enfin, le phénomène concerne également les Français confinés seuls, mais disposant d’un conjoint ou d’un partenaire sexuel occasionnel. 59% d'entre eux admettent avoir retrouvé leur partenaire chez eux ou à leur domicile.

Des relations intimes... parfois pendant le travail

Quitte à ne pas tout à fait respecter les règles, autant le faire aussi à la maison : un télétravailleur sur trois (34%) avoue avoir passé des moments coquins, pendant les heures de travail, depuis le 30 octobre. La pratique de ces "5 à 7" d’un nouveau genre semble particulièrement répandue chez les jeunes de moins de 25 ans (51%) – habituellement plus actifs sexuellement que la moyenne – et chez les chefs d’entreprise (35%).

Les effets psychologiques du reconfinement, la dépression, les angoisses semblent donc pousser les Français dans les bras de leur partenaire, à la recherche de réconfort. Enfin, il faut prendre en compte un changement important pour certains couples, entre ce confinement et le précédent : les enfants étant à l'école toute la journée, les parents ne sont plus dérangés.

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