Cet article date de plus de quatre ans.

"On panique un peu" : avant même l'annonce du confinement, les Franciliens se ruent dans les supermarchés

À cause du souvenir du confinement du printemps dernier, les allées des supermarchés franciliens étaient très fréquentées mercredi 28 octobre, avant même l'allocution du président de la République. 

Article rédigé par Hajera Mohammad, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des clients dans un supermarché de Bordeaux, le 27 octobre 2020 (Photo d'illutstration).  (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Avant même qu'Emmanuel Macron annonce un nouveau confinement national jusqu'au 1er décembre pour lutter contre le Covid-19, de nombreuses personnes se sont ruées dans les supermarchés. Des scènes qui rappellent celles qu'on a pu vivre déjà au printemps dernier, lors du premier confinement. Des rayons de pâtes, de papier-toilette ou encore de farine ont été dévalisés par des Franciliens en quelques heures. 

>>> Covid-19 : confinement, écoles ouvertes, télétravail... Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron

Le parking et les allées de ce magasin de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sont étrangement bondés pour un mercredi après-midi. Laurent l'avoue, il fait d'habitude ses courses le week-end mais il a préféré anticiper "par prudence", explique-t-il. "Au printemps dernier, on a manqué surtout des laitages, des œufs, de la farine, du sucre. Là, c'est vrai, c'est ce que j'ai fait en premier. Récupérer les œufs, la farine, et quelques pâtes. J'adore les pâtes."

Le retour des pâtes du confinement

Le scénario est le même qu'au printemps dernier. Les rayons sont d'ores et déjà quasiment vides, et Simsek n'y est pas pour rien, à en croire son chariot. "On peut les compter : un, deux, trois, quatre cinq...", et il continue jusqu'à dix paquets de pâtes. "On a peur pour le confinement, on panique un peu", avoue-t-il. Simsek repart sous le regard effaré de Josiane, qui se dit "interloquée de voir la folie des gens".

Loin de ce tumulte, on croise Annie, à la recherche d'un produit très spécifique : "J'ai pris un chocolat au lait et praliné, liste-t-elle. J'aime bien le chocolat, ça détend. Un petit carré et tout va beaucoup mieux." Un produit qui remonte le moral et qui va sans-doute être utile à certains ces prochaines semaines. 

Pour autant pour l'instant pas de risque de pénurie. Le patron des supermarchés E.Leclerc appelle les consommateurs à être raisonnables et à ne pas se jeter sur les produits, il y en aura pour tout le monde. 

Dans un supermarché de Rosny-sous-Bois : écoutez le reportage de Hajera Mohammad

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.