Confinement : les fleuristes ne cachent pas leur colère
Au Pays basque, mercredi 4 novembre, des commerçants et restaurateurs ont manifesté pour obtenir la possibilité de rouvrir leurs portes. Dans de nombreux milieux, la gronde monte. C’est le cas par exemple des horticulteurs et des fleuristes qui dénoncent un grand gâchis.
De nombreux commerçants, artisans et restaurateurs ont manifesté au Pays basque, mercredi 4 novembre, pour dénoncer leur fermeture. Un peu partout en France, le mécontentement grandit chez les professionnels, à l’instar des fleuristes. Au Mans (Sarthe), une entreprise qui emploie 200 salariés est forcée de jeter une partie de sa production : entre 150 000 et 200 000 fleurs chaque jour. Les concernés ne peuvent cacher leur colère.
Des salariés dépités
"Nous mettre le couteau dans le dos comme ça, sans même nous avoir prévenus ou discuté, c’est lamentable. Il n’y a pas de mot pour décrire ce qu’on ressent. La colère, ce n’est pas suffisant. C’est de l’écœurement. On n’est pas respecté, on n’existe pas", s’insurge Jean-Philippe Bigot, horticulteur. D’ailleurs, la moitié des 200 salariés est actuellement au chômage partiel. Le travail se fait en pure perte. "Tous les jours, on travaille, on ne sait pas où on va", témoigne Antonio Toutain, un employé très ému de voir les fleurs jetées ainsi.
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