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Réouverture des terrasses mercredi : "On est prêts, on a hâte", s'extasie Sébastien Vadé, chef du restaurant de la Table d'Angèle dans l'Indre

 Alors que les terrasses vont pouvoir accueillir des clients le 19 mai, Sébastien Vadé de l’auberge La Table d’Angèle à Eguzon dans l'Indre, s'enthousiasme sur franceinfo du retour de ses clients.

Article rédigé par franceinfo
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La terrasse d'un restaurant à Paris, le 7 mai 2021. (BERTRAND GUAY / AFP)

"On est prêts, on a hâte", s'est réjoui dimanche 16 mai sur franceinfo, le chef Sébastien Vadé de l’auberge La Table d’Angèle à Eguzon dans l’Indre, alors que les terrasses vont pouvoir accueillir des clients à partir de mercredi 19 mai

franceinfo : Vous allez rouvrir votre terrasse mercredi 19 mai ?

Sébastien Vadé : Oui, tout à fait, on est prêts on est en train de tout lustrer. Nous sommes dans les derniers préparatifs. Les frigos commencent à se remplir à partir de lundi et mardi suivant les livraisons. On est prêts. On a hâte. On a tout prévu, on a couvert [en cas de mauvais temps] on a déjà bâché notre terrasse de façon à ce que soit assez sympa. Les clients nous ont dit qu'ils seront au rendez-vous. On a besoin d'adrénaline pour travailler. Je n'avais pas du tout l'intention de changer de métier que j'exerce depuis 35 ans.

Le protocole sanitaire est assez strict. Comment allez-vous vous organiser concrètement ?

Je suis à la campagne, j'ai une grande terrasse. Je vais mettre une distanciation d'un peu plus de deux mètres entre chaque table. Je vais mettre des tables de quatre. On a droit à 6 personnes maximum. On est à l'air libre et on est en pleine campagne ça devrait bien se passer. On a le port du masque obligatoire et le gel hydroalcoolique sur toutes les tables. On attend les dernières directives pour l'histoire du registre où les gens mettront leurs noms quand ils vont arriver.

Certains restaurateurs hésitent à rouvrir en disant que ce ne sera pas rentable, c'est une crainte pour vous aussi ?

C'est également une crainte par rapport à ce protocole, mais si on n'y va pas, on n'ira jamais. Nous, on se jette dedans, on va voir ce qui se passe. Depuis le 27 octobre de l'année dernière on est confrontés à une fermeture complète et la vente à emporter à la campagne a très mal marché. On a donc hâte de retrouver nos clients qui nous appellent régulièrement et ont hâte de nous retrouver également. On est une petite structure et les aides de l'État nous ont aidé, on a maintenu l'affaire à flot. On n'a pas trop de gamelles, cela devrait bien se passer. Même si on avait des projets de rénovation pour le restaurant qu'on a mis en stand-by et même l'hôtel cette année ne va pas ouvrir parce que les travaux ont été arrêtés. Economiquement, la crise a retardé pas mal de nos projets.

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