Soirées clandestines : une surveillance renforcée à l'approche de la Saint-Sylvestre
La nuit de la Saint-Sylvestre suscite beaucoup d'interrogations. En un week-end, plusieurs fêtes clandestines ont été interrompues, comme à Marseille, Nantes et Strasbourg.
Dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 décembre, à Marseille (Bouches-du-Rhône), plusieurs centaines de personnes étaient réunies, la plupart sans masque, dans un hangar. Certains auraient payé 150 euros pour participer à cette soirée clandestine. La police est intervenue vers 2 heures du matin. Ces soirées ont tendance à se multiplier, comme à Nantes (Loire-Atlantique) et à Strasbourg (Bas-Rhin).
100 000 policiers et gendarmes mobilisés pour le réveillon
Difficile pour la police de repérer ces fêtes en amont sur les réseaux sociaux. Les participants à ces fêtes s'exposent à une amende de 135 euros. Les organisateurs risquent un an de prison et 35 000 euros d'amende pour mise en danger de la vie d'autrui. La police craint la prochaine Saint-Sylvestre. "On sait que le 31 décembre est une soirée très agitée pour la police et la gendarmerie, avec des violences urbaines récurrentes chaque année. Les interventions de police-secours, plus cette nouvelle contrainte, vont peser lourdement sur les effectifs de police et gendarmerie", explique François Bersani, secrétaire départemental du syndicat Unité-SGP Police 78. Plus de 100 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour la soirée du réveillon.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.